Emmanuelle Salasc

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Emmanuelle Salasc
Description de l'image Emmanuelle-Pagano-lauréate-prix-des-grands-espaces-2019.jpg.
Naissance (54 ans)
Aveyron
Activité principale
Distinctions
Prix TSR du roman 2005
Prix Wepler 2008
Prix Rhône-Alpes du Livre 2009
Prix Rhône-Alpes de l’adaptation cinématographique 2009
Prix de littérature de l'Union européenne 2009
Auteur
Genres

Emmanuelle Salasc, alias Emmanuelle Pagano, née le [1], dans l'Aveyron, est une écrivaine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Après un DEUG en arts plastiques, une licence et une maîtrise d'études cinématographiques et audio-visuelles, Emmanuelle Salasc obtient un DEA en Histoire et Civilisation, option histoire du cinéma. Elle entreprend ensuite la rédaction d'une thèse - inachevée - sur le cinéma dit « cicatriciel ». En 1997, elle obtient une agrégation d'arts plastiques et devient professeur, jusqu'en 2012[1].

Littérature[modifier | modifier le code]

Emmanuelle Salasc fait son entrée en littérature en 2002, avec Pour être chez moi, publié sous le pseudonyme d'Emma Schaak. À partir de son deuxième ouvrage, Pas devant les gens, paru en 2004, elle signe ses livres du nom d'Emmanuelle Pagano.

Elle est révélée en 2005 avec Le Tiroir à cheveux[2], publié chez P.O.L. qui devient son éditeur et chez qui elle a fait depuis paraître la quasi-totalité de ses livres dont, entre autres, les romans Les Adolescents troglodytes[3] et Les Mains gamines[4],[5] ou encore, L'Absence d'oiseaux d'eau[6],[7],[8], une œuvre présentée comme autofictive et qui met en scène une relation épistolaire entre deux écrivains, ainsi que Un renard à mains nues, un recueil de nouvelles.

Elle publie par ailleurs des textes courts, seule (Le Guide automatique, La Décommande...) ou en collaboration avec d'autres artistes.

Son œuvre est traduite dans plusieurs langues dont l'allemand, l'italien, l'espagnol et le hongrois[9].

Elle réside en Ardèche avec sa famille. En 2021, elle a commencé à publier sous son nom de naissance, Salasc, après avoir précédemment publié sous le nom de Pagano, son nom de mariage[10],[11],[12].

Prix et distinctions [13][modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Romans et récits[modifier | modifier le code]

sous le pseudonyme d'Emmanuelle Pagano[modifier | modifier le code]

Romans et récits[modifier | modifier le code]

Nouvelles et textes courts[modifier | modifier le code]

  • Le Guide automatique, nouvelle, Librairie Olympique, 2008.
  • Toucher terre, à propos de Jacques Dupin, Publie.net, 2008.
  • La Décommande, nouvelle, JRP-Ringier, coll. « Hapax Series », 2011.
  • Un renard à mains nues, recueil de nouvelles, P.O.L., 2012.

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • Le Travail de mourir, nouvelle, photographies de Claude Rouyer, éd. Les Inaperçus, 2013.
  • Ligne 12, illustration de Marion Fayolle, Le Square éditeur, coll. « Carnets de lignes », 2014.

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

Sous son nom, Emmanuelle Salasc[modifier | modifier le code]

  • Hors-Gel, roman, P.O.L., 2021.

Cinéma[modifier | modifier le code]

  • L'Envol des samares, en collaboration avec Cédric Baud, 2014.

Sur Emmanuelle Pagano[modifier | modifier le code]

  • Dossier « Les dévoilements cachés d'Emmanuelle Pagano », Le Matricule des anges, no 96, 2008.
  • Jean-Baptiste Gendarme et Alban Perinet, « Emmanuelle Pagano », La Pause. Petit panorama de la littérature contemporaine, Calman-Lévy, 2014 : critique du livre Nouons-nous sous la forme d'une bande dessinée.
  • Reeser, T. W. (2013).« Universalising Transgender Representation: Emmanuelle Pagano's Les Adolescents troglodytes» , Modern & Contemporary France, 21(3), 265-279.
  • Virginie Sauzon, « Un trans genre grammatical ? : la tension linguistique dans Les Adolescents troglodytes d'Emmanuelle Pagano », L'Esprit créateur, volume 53, no 1, « Transgender France », sous la direction de Todd W. Reeser, 2013.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b CV, site officiel, consulté le 6 octobre 2012.
  2. T. G., « L'enfant nu », Le Matricule des anges, septembre 2005.
  3. Martine Lavale, « Emmanuelle Pagano, Les Adolescents troglodytes : enfants de la fratrie », Télérama, n° 2973, 6 janvier 2007.
  4. Martine Lavale, « Les Mains gamines, Emmanuelle Pagano », Télérama, no 3060, 6 septembre 2008.
  5. Véronique Rossignol, « Jeux de vilains », Livre Hebdo, 20 juin 2008.
  6. Delphine Peras, « Emmanuelle Pagano : "Je voulais écrire un livre fleur bleue" », L'Express, 13 janvier 2010.
  7. Baptiste Liger, « La passion contrariée d'Emmanuelle Pagano », Lire, 5 février 2010.
  8. Éric Loret, « Pagano en chair et en eaux », Libération, 25 février 2010
  9. Traductions, site de l'auteur, consulté le 25 octobre 2011.
  10. Sébastien Omont, « Hors gel, d'Emmanuelle Salasc : la mémoire et la menace », sur En attendant Nadeau, (consulté le )
  11. Xavier Houssin, « " Hors gel ", d'Emmanuelle Salasc : méfiez-vous de l'eau qui dort », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  12. Claire Devarrieux, « Le glacier Salasc », sur Libération, (consulté le )
  13. Emmanuelle Pagano, m-e-l.com, consulté le 8 avril 2012.
  14. Victor de Sepausy, « Emmanuelle Pagano reçoit le premier Prix du roman d'écologie », article du site actualitte.com du 11 avril 2018.
  15. Jean-Jacques Salgon, « Emmanuelle Pagano, ou la fabrique des fils », sur Bibliobs, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre d'Emmanuelle Pagano.

Liens externes[modifier | modifier le code]